Mai 2021

Les variants de la Vie !

Je n’en ai jamais été « accroc » mais ces derniers mois, j’ai complètement éteint télévision et même radio, sauf à écouter quelques concerts de musique.
Il me semble que pour protéger ma santé mentale, c’est vraiment ce que je pouvais faire de mieux. Pourtant, même avec toutes ces précautions drastiques, il ne se passe presque jamais une journée sans que je n’apprenne ici ou là l’apparition d’un nouveau variant du coronavirus qui nous mobilise depuis plus d’un an.
Il est presque toujours immanquablement plus mortel que le précédent, et ne sera sans doute pas maîtrisable par les vaccins en cours.
Si jamais vous ratez le variant du mercredi, vous pouvez toujours vous rattrapez sur celui du jeudi ou du vendredi, car s’il est une chose qui ne varie pas, c’est justement l’apparition mécanique de ces nouveaux variants.
Mon propos n’est pas ici de minimiser la préoccupation sanitaire que peut représenter la question des variants d’un virus, je n’en ai pas la compétence et ni vraiment l’envie.
Ce que je me demande c’est s’il est bien ajusté de laisser autant de place à ce seul problème, et à vrai dire je pense vraiment que non.
Heureusement le désir de vivre est plus résistant, plus profond que tout ce goût pour la désespérance permanente, et peut, lui aussi, se montrer multi formes et d’une créativité réconfortante.
Il paraît que le « Mucem », grand musée marseillais, qui prépare avec impatience sa réouverture, va dédier une salle aux objets insolites nés du premier confinement, celui de mars 2020, quand nous étions hermétiquement reclus, chacun chez nous.
Afin d’encourager les soignants, (et oui c’était bien ça, tous les jours à 20h !) un inventeur de génie a par exemple bricolé un système d’engrenage qui, associé à deux cuillères en bois martelant une marmite, produit un son hybride entre l’antique crécelle et le marteau piqueur le plus puissant.
Un autre a imaginé une sorte de faux col cravaté, laissant entendre qu’il se donne corps et âme à une visio-conférence de travail, alors qu’il est encore en pyjama pantoufles…quelle trouvaille !
Vous trouverez peut–être que j’exagère mais tout cela me réjouit, jusque dans ma foi de croyant. La Vie que Dieu donne n’est jamais en retard d’un variant, nul ne peut l’emprisonner.
« La joie de l’évangile remplit le cœur et toute la vie de tous ceux qui rencontrent Jésus. » Pape François
C’est tout cela que je reconnais, et qui me vaudra bien j’espère, une visite au « Mucem ». Mathias

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