Se laisser connaître par le Seigneur

Se laisser connaître par le Seigneur !

Dimanche, Barthélémy et François seront ordonnés prêtres à la cathédrale de Cahors. Même si vous ne les connaissez pas vous pourrez prier avec eux et pour eux.
Devenir prêtre de l’Eglise du Christ va marquer leur vie pour toujours.
Mais qu’est-ce qui a donc pu guider leurs pas jusqu’à cet engagement ? Voilà un étonnement à garder au fond du cœur, parce qu’il est la marque de notre foi dont nous ne savons jamais très bien ni d’où elle vient ni où elle nous mène. (Souvenez-vous du dialogue de Nicodème avec Jésus au chapitre 3 de l’évangile de Jean). Comment, dans cette époque à première vue si éloignée de Dieu, peut-on en venir à désirer lui donner toute sa vie ?
Sans vraiment avoir échangé avec eux sur leur histoire, leur parcours, je sais bien que Barthélémy et François auraient pu orienter leurs pas d’une autre manière, cependant la rencontre du Seigneur a marqué leur vie plus fortement encore, jusqu’à les conduire à s’engager tout entier à son service. Ce choix qui nous dépasse et qui leur appartient doit aussi éclairer notre propre chemin à la suite du Christ. Si nous voyons les prêtres comme des héros nous perdons quelque chose, de la même manière d’ailleurs que si nous les prenons pour des naïfs qui se sont laissés embarquer dans un choix d’un autre temps. La rencontre du Seigneur transforme toute la vie de celui ou celle qui fait confiance et ose un pas à sa suite, c’est cela qui nous impressionne, mais certainement nous sommes nombreux à pouvoir témoigner de cela. Nous souhaitons un bon chemin à Barthélémy et François, prêtres de notre église diocésaine à laquelle nous sommes attachés, et dans le même temps demandons au Seigneur qu’il vienne encore à nous qu’il nous connaisse et nous scrute selon les mots du psalmiste que je laisse à votre méditation.

Mathias

Le psaume 138
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées
Que je marche ou me repose, tu le vois, tous mes chemins te sont familiers.
Avant qu’un mot ne parvienne à mes lèvres, déjà, Seigneur, tu le sais.
Tu me devances et me poursuis, tu m’enserres, tu as mis la main sur moi. 
Savoir prodigieux qui me dépasse, hauteur que je ne puis atteindre !
Où donc aller, loin de ton souffle ? où m’enfuir, loin de ta face ?

Je gravis les cieux : tu es là ; je descends chez les morts : te voici.
Je prends les ailes de l’aurore et me pose au-delà des mers :
même là, ta main me conduit, ta main droite me saisit (….)
Que tes pensées sont pour moi difficiles, Dieu, que leur somme est imposante !
Je les compte : plus nombreuses que le sable ! Je m’éveille : je suis encore avec toi.
Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée, éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur.
Vois si je prends le chemin des idoles, et conduis-moi sur le chemin d’éternité

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